La violence dans une relation conjugale ou amoureuse est une dynamique de prise de contrôle et de domination envers sa partenaire. Elle s’exprime par un ensemble d’attitudes, de propos et de comportements choisis, qu’une personne adopte délibérément et de façon répétitive, dans le but d’affirmer son pouvoir sur l’autre. Cette dynamique a pour effet de brimer la personnalité et la liberté de la personne qui la subit.
L’objectif poursuivi par le partenaire ayant des comportements violents est la prise de pouvoir ou de contrôle sur l’autre pour obtenir une réponse rapide à ses besoins.
La violence dans une relation conjugale ou amoureuse s’installe progressivement. C’est une dynamique qui débute par des manifestations subtiles, appelées violence psychologique. Sauf exception, la première manifestation de violence à apparaître n’est pas la violence physique. Ce n’est qu’au fil du temps que la personne adoptant des comportements violents choisira d’intensifier sa violence. Elle diversifiera ses agressions ou utilisera d’autres formes de violence comme la violence verbale, économique, sexuelle ou physique. Cette personne peut également choisir d’intensifier la fréquence des épisodes. Toutes ces stratégies servent à accroître son contrôle sur sa victime.
Qui peut vivre une dynamique de violence dans sa relation ?
La violence dans une relation conjugale ou amoureuse est présente dans toutes les sociétés et aucune femme n’est à l’abri. Elle peut être vécue dans tous les types de relation amoureuse, à tous les âges, indépendamment du revenu, du sexe, du statut social, de l’éducation, de l’origine ethnique et de la culture. La violence conjugale ne se vit pas seulement durant la relation, elle peut se poursuivre et même s’amplifier après la rupture. On parle alors de violence post-séparation.
Des chiffres qui frappent…
Source : Ministère de la Santé publique (2012). Criminalité dans un contexte conjugal au Québec – Faits saillants 2012. http://www.securitepublique.gouv.qc.ca/police/publications-et-statistiques/violence-conjugale/2012/infractions.html.